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T’excuses-tu… d’être toi ?


Besoin d’une information dans une boutique, tu te diriges vers la vendeuse. Tu l’abordes en disant « Excuse moi de te déranger, mais….. ». Tu la déranges pas, elle est payée pour ça.

 

Ta belle-sœur arrive chez-vous à l’improviste. Tes premiers mots « Regarde pas le ménage là ». Pourquoi ? Tu te sens mal parce qu’il y a de la poussière sous la table🧹? Pourtant, tu vivais très bien avec, ya 30 secondes.

 

Tu reçois ta nouvelle flamme à souper. Tu lui concoctes ton fameux tartare de bœuf bien relevé, question de réchauffer l’atmosphère💋. Parfaitement dressé, tu le déposes devant lui en mentionnant « Désolée, d’habitude il est meilleur, mais j’ai échappé mon Tabasco ». Ben voyons donc ! Tu as peut-être affaire au plus grand fan de Tabasco au monde et ce sera ce qui le charmera💘.

 

Une réunion au bureau, tu n’es pas d’accord avec ton collègue. Plus fort que toi, tu exprimes ton opinion, clairement, posément, tu énonces ton point de vue. Aussitôt, tu t’excuses en disant que tu ne voyais pas ça comme ça, mais que c’est ok aussi. Ben non c’est pas ok ! C’est toi l’experte sur ce sujet, il n’est pas ouvert et ne comprend pas les besoins de la nouvelle clientèle.

 

Bon, tu comprends le principe. T’es-tu reconnue dans une de ces situations ? Toutes ? Tu as vu les tiennes flasher devant tes yeux ? Combien de fois on s‘excuse sans raison, par habitude, par principe, parce que notre belle éducation chrétienne nous l’a inculquée ? Notre cerveau, cette machine fantastique mais tellement préhistorique🦖, nous ramène constamment les mêmes pensées, les mêmes schémas. Son seul but est de nous garder en vie, surtout pas de menace, pas de changement, pas de nouveauté. Comme mononcle Gérard, il aime son œuf-bacon à 7h, son sandwich au jambon à 12h et sa soupe avec son steak-haché-patates-pilées à 17h. Va pas y foutre un filet mignon à 20h !!!

 

Toi ? Es-tu heureuse ? Es-tu où tu as envie d’être dans ta vie ? Rêves-tu de plus de voyages, plus d’argent, plus de liberté, du prince charmant ? Prends-tu ta place ou tu as tellement peur de déplaire, que tu n’affirmes pas vraiment ton opinion (qui ça peut ben intéresser de toute façon ce que tu penses🙄) et tu laisses les autres et les événements gérer ta vie et ton emploi du temps ?

 

OUI ton opinion est importante. OUI tu as le droit de mettre ton chandail vert avec tes pantalons bruns sexy qui te font un cul d’enfer ! OUI t’as le droit de dire NON !  Fonce, ose, prends TA place, surtout fait de toi TA priorité. Tu sais, dans l’avion quand l’agent de bord explique que tu dois mettre ton masque à oxygène avant d’aider les autres, hey bien c’est la base. Si toi tu n’es pas heureuse, comment pourras-tu rendre les gens autour de toi heureux, ceux qui comptent vraiment ?

 

J’ai longtemps souffert (sans en être consciente) du syndrome de « je veux que tout le monde m’aime ». Ayant déménagé et changé d’école aux 2 ans toute mon enfance, c’était pratiquement devenu un moyen de survie pour moi. Pour me faire des amis, dans ma tête de petite fille, je devais être gentille, ne pas déplaire, avoir des belles tresses bien droites. J’ai toujours eu l’impression de devoir travailler fort pour me faire aimer.

 

Dans la trentaine, tellement clair dans ma mémoire, une collègue de travail (devenue mon amie) m’a fait réaliser ça. Cette fille superbe, sportive, populaire, impliquée dans plein d’événements, m’invite, moi là, moi toute seule, à passer du temps avec elle (j’ai oublié la raison exacte, mais c’est pas important). Ma première pensée fût « Mais elle m’apprécie vraiment, elle veut vraiment passer du temps avec moi. Elle a tellement d’autres amis! ». Je lui ai mentionné et sa réponse fut immédiate « Ben voyons Morency, certain que je t’apprécie, pourquoi tu penses que tu ne le mérites pas ? Je ne veux plus jamais t’entendre dire ça! ». En écrivant ces mots, mes yeux se remplissent encore de larmes.  Mimi m’a fait prendre conscience, m’a montré que j’avais de la valeur. Merci mon amie 🥰.

 

La partie n’était pas gagnée, mais le travail sur moi avait commencé. C’est la mission d’une vie, grandir : 20 ans après, il m’arrive encore de ne pas avoir confiance en moi, de douter, d’avoir peur de parler pour ne pas déplaire….mais de moins en moins. Je ME respecte et je dis non lorsque j’ai pas envie d’un souper entre amis (simplement, sans excuses ni mensonges). J’ose m’affirmer et donner mon opinion quand un collègue émet un commentaire qui va à l’encontre de mes valeurs. J’ose être MOI. Parler fort, prendre de la place, rire aux éclats, pleurer, rager, me tromper, ÊTRE, tout simplement. La vie m’a envoyé beaucoup de tests, m’a souvent mise à l’épreuve. Mais tu sais quoi ? J’écoute ma grande sœur, je tourne mon Système Réticulé-Activateur (aucune idée c’est quoi ? je t’en reparle la semaine prochaine) en mode « La Vie est Belle » et je scanne le positif, les opportunités et le bonheur qui m’entoure.

 

Et toi ? Je te repose la question. T’excuses-tu d’être toi ?

 

Bonne semaine de réflexion !




 
 
 

2 Comments

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Guest
May 30
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J'adore ton texte. Tellement vrai pour ma part. Merci Isabelle 😊

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Guest
May 30
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Merci pour ton commentaire 😍

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